Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement: Consultez obligatoirement votre médecin pour votre santé.


▶ Inscrivez-vous à mon atelier vidéo gratuit pour découvrir ma méthode pour débloquer votre diaphragme (protocole jamais vue ailleurs, ni au yoga, ni chez le kiné ou l'ostéo).

Lorsque vous souffrez d’asthme, il faut faire attention à ce que vous mangez et ce que vous buvez, comme l'alcool.

Cela peut en effet avoir un impact sur votre santé.

Comprendre l’asthme

L’asthme est une maladie chronique qui se caractérise par une inflammation permanente ou une irritation des bronches.

Elle se manifeste par des crises qui peuvent être plus ou moins graves.

Celles-ci sont caractérisées par des difficultés respiratoires, aussi appelées dyspnée dans le langage médical.

Le reste du temps, une personne atteinte d’asthme possède une respiration normale.

Essoufflement et asthme : attention à l'alcool

Pour respirer, l’air arrive par les poumons via les bronches.

Chez une personne asthmatique, les parois des bronches, qu’on nomme la muqueuse bronchique, est plus épaisse et irritée.

Ainsi, les bronches sont plus sensibles et certains facteurs (comme la fumée d’une cigarette ou la pollution de l’air) favorisent des réactions qui sont excessives.

C’est dans ce cas qu’une crise d’asthme se déclenche : il y a sécrétion importante de mucus et les muscles autour des bronches se contractent rendant le passage de l’air difficile.

Une crise peut durer quelques minutes voire quelques heures.

L’asthme est une maladie qui provient de l’association d’une prédisposition génétique favorable à l’allergie et de l’exposition à des facteurs environnementaux favorisants.

Une personne qui est génétiquement prédisposée à avoir de l’asthme mais qui n’est pas exposée à un environnement qui facilite la maladie ne souffrira pas de crises asthmatiques.

Les liens avec l’alcool

Pour les malades atteints d’asthme, il existe des médicaments qui permettent de le contrôler.

Toutefois, la solution la plus efficace est de prévenir les crises en limitant l’exposition aux déclencheurs qui favorisent leurs apparitions.

L’alcool est notamment en cause dans plusieurs études menées par des chercheurs.

Une enquête australienne a montré que dans 33% des cas, sur les personnes interrogées, l’alcool a déclenché une crise d’asthme dans l’heure qui a suivi.

Les responsables ne sont autres que les composants suivants : l’histamine et les sulfites.

Le premier déclenche un gonflement des muqueuses respiratoires ce qui provoque un essoufflement et une gêne respiratoire.

Le second, qui pourrait être présent en trop grande quantité dans certaines boissons alcoolisées est un facteur déclencheur de crises.

Vous l’avez compris, une trop grande consommation d’alcool et donc de ces deux composants faciliteraient l’apparition de crises asthmatiques.

De plus, l’alcool pourrait, de façon indirecte, augmenter le stress et avoir un effet négatif sur l’hygiène de vie (sommeil ou alimentation).

Cela jouerait ainsi sur les symptômes de l’asthme.

Respirer et se sentir mieux

Alors non, il n’est pas interdit de boire de l’alcool quand on est asthmatique.

Certains sont simplement plus sensibles que d’autres.

Il est cependant recommandé d'y faire attention et donc, par exemple, de boire des vins et de la bière biologique, ou avec moins de transformations chimiques.

On déconseille également les mélanges de différents alcools dans une soirée.

Enfin, l’asthme est une maladie dite respiratoire.

Cela affecte votre capacité à inhaler l’air et donc à respirer correctement.

Travailler sur sa respiration semble donc être une voie intéressante afin de solutionner le problème.

Le coach en respiration Loris Vitry a récemment travaillé sur le développement d’un atelier vidéo gratuit traitant du mouvement respiratoire.

A l’aide de conseils et d’exercices il vous délivre les clés pour libérer votre diaphragme et donc vous sentir mieux.



Lire aussi :

Essoufflement en altitude dans les montagnes : est-ce normal ?

Je m’essouffle trop vite quand je cours : comment m’entraîner ?